epaphos ♣ pégase de gaïa.

**nahla.**

Epaphos

on chupee road.

carte d'identité.

psychologie.

♣ nom :

♣ âge :

♣ race :

♣ espèce :

♣ sexe :

♣ taille :

♣ robe :

Nous ne savons rien sur Epaphos. Essayez... Et vous verrez !

**euphrosyne (abs)**

08.07.10~ travail en main

Quel beau soleil illuminait Chupee Road ce matin, lorsque j’arrivai aux écuries. Tout semblait paisible ; tout semblait baigner dans un agréable nuage de douceur. C’est donc dans la joie et la bonne humeur que je rejoignis les écuries, motivée pour entraîner l’un de ces adorables chevaux. Mais que vois-je ? Là, chacun dans un box ou un paddock, broutant, se défoulant, ou dormant, six étranges chevaux comme venus d’ailleurs. Des aliens ? Hey oh, quand même ! Je suis une personne rationnelle… au fur et à mesure que je m’approchais d’eux, je découvrais des choses qui me dépassaient d’au moins 3562m. Des ailes, des cornes et même des sortes de halos de lumière enveloppant ces magnifiques créatures. Et pourtant, c’étaient bel et bien des chevaux, mais des chevaux pas comme les autres. Dans les écuries, tous étaient pourtant très calmes, tant les pensionnaires que les cavaliers. Sans plus attendre, je tentai ma chance. Après tout, s’ils étaient là c’était pour une bonne raison non ? Ni une ni deux j’entrai dans le paddock où un petit shetland habillé de deux magnifique ailes d’un gris argenté, produisant des reflets rosés au contact des rayons du soleil. Il ne s’offusqua pas de mon entrée si précipitée, mais ne vint pas me voir pour autant. Je m’approchai alors à pas de loups, discrètement. Soudain envahie d’un sentiment de bien être, une étrange fraîcheur caressant ma peau humide de transpiration – beurk xD –, je vins au contact du doux poil du petit étalon. Il ne bougea pas, ne me regarda pas. Devais-je le laisser tranquille de peur de me faire arracher un bras ? Je n’en fis rien. Gentiment je lui passai le licol, un bleu pastel lui allant comme un gant, et nous allâmes rejoindre l’aire de pansage. Son pas était lent mais élégant, il semblait ailleurs. Son esprit l’était, en tout cas. Je pris le plus grand soin pour le panser, hésitant à venir tâter ces étranges ailes greffées à son dos.
J’étais trop grande et trop lourde pour oser le monter, je choisis donc d’aller voir de quoi il était capable à pieds. Un simple licol en corde suffirait, parfois le minimum l’emporte. Nous allâmes tous deux au rond de longe, faire les présentations. Je restai calme mais surtout patiente ; j’étais sous le charme. Après avoir instauré quelques règles de bases, le travail commença. Ses allures étaient si souples… mais d’où venait-il donc ? S’agissait-il d’une farce ? Rêvais-je ? Au bout de la longe un shetland se mouvait, il rayonnait littéralement. Je tentai plusieurs approches : transitions, variations d’allure, de taille de cercles… Son galop était certes rapide, presque saccadé, mais j’étais tellement obnubilée par cette aisance naturelle que je n’en fis rien. A l’arrêt, je testai les flexions latérales et verticales, magnant le poids du licol avec dextérité. Puis le même travail reprit à l’autre main. Les minutes passèrent si vite… déjà il était l’heure de rendre cette beauté à son milieu naturel. Nous rentrâmes aux écuries ; j’étais en sueur avec cette chaleur, mais lui non. Je pris le temps de lui passer un coup d’étrille, mais c’était comme s’il n’avait pas une once de poussière dans le poil. Ses prunelles brillèrent lorsque je lui offris une pomme d’un rouge vif. Il l’avala d’une traite, son jus coulant délicatement le long de ses lèvres. J’esquissai un sourire d’amusement ; il m’en redemanda une. Que pouvais-je faire d’autre que lui céder ? Mais ce fut la dernière. Je le ramenai au paddock, et le beau m’offrit un magnifique spectacle : une sorte de rodéo divin ; il s’envolait littéralement. Mais j’étais trop dans la lune pour m’en rendre compte. « Il s’appelle Epaphos, mademoiselle. » vint me dire le palefrenier. Epaphos…

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

euphrosyne ▬ Ici Epaphos. Me trompé-je si j'affirme avoir vu dans tes yeux un émerveillement sans fin ? M'en voici touché. Ta récompense ne sera pas pour maintenant jeune humaine, mais j'aimerai te revoir. Demain. Si tu viens, je ferai chanter le soleil pour toi. Sois au rendez-vous.

**Moumoute. (~)**

⌂ 08.07.10 ; un curieux petit cheval .. petit ?

C'est très tôt ce matin que je mettais levé, pour pouvoir arriver au domaine de Chupee Road. Effectivement, hier une foule de gens était venu voir le 'spectacle' ce que je trouve totalement ignoble, les chevaux pour moi (et encore plus cela d'ailleurs) doivent être respectés, ce ne sont pas des bêtes de foire ! .. les flocons tombés doucement dans le froid pinçant de l'hiver et je rentrais mon menton dans mon manteau pour me tenir chaud. Mes mains bien profondes dans mes poches, je me mis à courir pour arriver plus vite. faisant attention de ne pas glisser sur le sol gelé et avec le coeur à 3000, je pénétrais dans le domaine. un silence d'église régnait lorsque je franchis la porte des écuries, seul un petit hennissement venant d'un box attira mon attention. je me rendis vers la direction du bruit; un box vide me semblait-il mais en y regardant de plus près, je vis un shetland aux yeux pétillants de malices qui me regardait. un large sourire s'afficha sur mon visage, tout le monde semblait dormir, sauf lui ! peut-être ne dormait-il pas ? je ne comptais pas le monter, mon autre expérience d'hier avec Melpomène la jument Arabe m'avait un peu chamboulé. j'avais décidé d'emmené Epaphos à la rivière, endroit qui pour moi lui irait à ravir, pleins d'herbe fraiche & de l'eau pour s'abreuver. le paysage devait être magnifique à cette heure-ci. j'ouvris la porte, m'accroupis et laissa le cheval s'avancer vers moi. malgré sa taille (de shetland) il semblait si grand, si impressionnant. il hésita un moment puis vint me sentir la main, son souffle chaud me réchauffé de l'intérieur. je me sentais bien. je pris un licol en corde et l'enfila doucement au cheval qui me regardait. il me devança puis sortit du box, comme si il voulait y aller. je lui caressa doucement l'encolure et lui donna une tape sur la croupe. il était vraiment magnifique, son pelage soyeux et profond le protégé parfaitement du froid, il luisait sous le soleil d'hiver. il faisait très froid, mais à lui seul Epaphos semblait réchauffer l'atmosphère. Nous commençons donc à marcher vers la rivière, j'essayais de regarder devant moi, mais mes yeux étaient étrangement attirés vers le cheval. je ne pouvais garder mes yeux devant moi plus que quelques secondes. le cheval quand à lui, marchait fièrement, semblait lever les yeux au ciel quelques fois. j'espèrerais qu'il se sentait bien. comment te sens-tu avec moi mon grand ? il sortit de ses pensées, releva la tête pour me regarder, il n'avait pas besoin de paroles, ses yeux en disaient long déjà, très long .. après quelques minutes de marche nous arrivons enfin à la rivière ! malheureusement celle-ci était gelé. déçu; je baissa les yeux, qu'elle bête je fais ! pourquoi ne pas y avoir pensé ? le shetland s'approcha de moi et me releva la tête avec son bout de nez. je souris puis il se dirigea vers la rivière gelée. le cheval posa son museau sur la glace, et quelques seconde celle-ci avait disparue .. l'eau coulée maintenant parfaitement dans le lit de la rivière. le cheval pu s'abreuver, puis il s'approcha de moi et semblait demander des caresses. Non ! en faite, il m'en demandait très clairement, mes mains ne se contrôlaient plus et c'est machinalement que je fourra celles-ci dans le pelage épais du gris. je le caressa longuement; puis le serra dans mes bras, je savais que ce moment était unique, je devais en profiter. mais de peur de ne pas plaire au cheval, je retira mes bras et me contenta de le caresser. je regardais sur ma montre, déjà 7h15 ! on était parti depuis une bonne heure déjà. nous reprîmes notre marche dans le sens inverse, j'étais rêveuse et le chemin se passa vite ! très vite même, quelques minutes seulement (..) je déposa un bisou tout doux sur le chanfrein du cheval et le salua de la main. je ne t'oublierais pas .. Epaphos ..

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

Moumoute ▬ Ici Gaïa. Epaphos m'a dit qu'il s'était bien amusé dehors. Un peu plus de jeux l'aurait complètement ravi ce matin, avec toi. Pour ce divertissement matinal, il offre 10 points de pony games ainsi que 02% de ma bénédiction à ton cheval, Armenian Topaz.

Invité

J'ai vu récemment qu'Epaphos était d'un tempérament plutôt joueur.
Aujourd'hui, je lui propose une séance d'éthologie.

bilan : Aujourd'hui je me suis documentée sur quelques petits jeux d'éthologie à appliquer avec ce petit shetland qui me réserve bien des surprises.

- jeu de la gentillesse : caresser partout - n'est rien d'autre que la désensibilisation, et la mise en confiance. Ce jeu doit permettre à l'homme d'acquérir la confiance du cheval. Après avoir pris soin d'entrer dans la zone personnelle du cheval, il s'agit de caresser doucement, progressivement, chacune des parties de son corps, y compris les zones délicates telles que celle des yeux, des oreilles et de la bouche.
Dans un premier temps, Parelli préconise de caresser à l'aide du carrot stick (bâton - carotte qui a pour fonction de prolonger l'action du bras). Ceci permet de désensibiliser le cheval à cet instrument ainsi que de se tenir à distance pour éviter les ruades éventuelles.

Dès que le cheval est sur la défensive, il faut utiliser la technique d'approche-retrait qui consiste, pour rassurer le cheval, à éloigner l'objet de sa peur et, dès qu'il est en confiance, à le rapprocher.

- jeu du porc épic : déplacer à volonté en touchottant - n'est rien d'autre que l'éducation au respect. Ce jeu a pour but de se faire respecter du cheval. Ici, l'homme fait déplacer le cheval dans toutes les directions à l'aide d'une pression continue des doigts, la plus légère possible, sur diverses parties du corps. Si le cheval résiste, il faut augmenter la pression jusqu'à ce qu'il cède. Dès qu'il effectue le mouvement demandé, relâchez la pression et caressez. Au bout d'un certain temps, un simple effleurement suffit à le faire bouger.

- jeu du cercle : mettre le cheval sur un cercle et ne plus s'en occuper, il doit y rester 2/3 tours - respect, impulsion. Ce jeu apprend au cheval à démarrer dans l'impulsion, à marcher aux 3 allures sur un cercle pendant que vous restez immobile. Ce jeu est un exercice autant physique que mental pendant lequel le cheval doit s'habituer à garder la direction et l'allure jusqu'au prochain ordre.

Epaphos a très bien réagi à tous ces jeux,
Aujourd'hui était donc une séance de mise en route pour mieux nous connaître.

Après l'avoir ramené devant son box, je lui offris un slpendide pansage, il brillait de partout ! Un coup de graisse sur les pieds & je lui démêlai la crinière, lui rasant le toupet au passage. Je lui raccourcis la queue aussi.

A bientôt epaphos ♣ pégase de gaïa. 215901

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

Candy-blossom ▬ Ici Gaïa. Epaphos aime les jeux oui, mais il n'a pas aimé que ses mouvements soient dirigés par une terrienne. Il s'est ennuyé et finalement, cela l'a agacé. Il préfère en rester là avec toi pour le moment.

**Cahnopee**

Ce matin, j'allai visiter les écuries pour la première fois, on disait sans cesse que les chevaux y étaient tous magnifiques. Je n'avais pas envie de monter, je recherchais juste un compagnon à emmener brouter.
M'arrêtant devant les boxes, mon regard fut tout de suite attiré par un petit gris à la bouille d'ange. Je n'ai pas hésité bien longtemps et je suis allée le panser.
Il m'a paru tranquille et plutôt joueur, intrigué par mes diverses brosses aux couleurs chatoyantes et vives. Après une longue séance de pansage, je l'ai conduit sur un petit sentier riche en herbes bien vertes où je l'ai laissé brouter à sa guise. Je l'ai ensuite emmené le long d'un ruisseau, puis dans une prairie... Bref, un petit parcours bucolique dans la nature, quoi.
Je l'ai ensuite ramené vers le centre et lâché dans la carrière pour qu'il se défoule à ses goûts. Je l'ai regardé un moment galoper comme un fou, avant qu'il ne se roule et qu'il vienne me voir. Je lui ai donné quelques friandises, puis je l'ai ramené au box en espérant que ça lui avait plu, sa bouille d'ange à jamais imprimée dans ma tête...

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

Cahnopee ▬ Ici Ephaphos. Jeune terrienne au prénom étrange, j'ai beaucoup aimé le moment que nous avons passé ensemble. Encore merci de m'avoir laissé me défouler, j'en avais plus qu'assez de passer mon temps enfermé, je ne comprends pas comment font les autres animaux. Bref, je ne suis point ici pour te raconter ma vie mais pour te soumettre à la tentation. Cahnopee, deux choix s'offrent à toi. Le premier sera un gain de 30 points de chaque discipline pour ton cheval, mais il n'aura alors plus que 2 ans à vivre avant de nous rejoindre dans le royaume des Cieux. Le second te propose de perdre 5 points de chaque discipline mais en contre-partie, tu offriras à ton cheval l'immortalité tant aimée. Que choisis-tu, chère amie ? (réponse à envoyer par MP, compte gaïa).

**euphrosyne (abs)**

09.07.10~ jeux en liberté

J’éprouvais un plaisir immense à l’idée de revoir ce magnifique petit poney, Epaphos. J’y avais réfléchis toute la nuit, mais aucune explication rationnelle ne m’était venue en tête quant aux ailes sur son dos, ce hale de lumière, ce poil si soyeux… Et puis, cela m’importait peu : il était magnifique, et un peu de magie dans ma vie était nécessaire. J’arrivai aux écuries toute pimpante, allant droit au paddock de l’étalon. Je n’étais pas surprise de le trouver somnolant sous un arbre, vu cette chaleur à en crever. Il leva un œil vers moi, puis se replongea dans ses pensées. Je m’approchai de lui avec calme, essayant de ne pas trop me laisser emporter par mon admiration. Je ne le sentis pas offusqué lorsque je fis glisser mes doigts le long de son encolure, puis de ses ailes. Elles étaient d’une étrange douceur, très froides, mais un froid agréable. « Toujours aussi beau Epaphos. Tiens, pour te rafraîchir en cette chaude journée. » Je lui proposai un sceau dans lequel se trouvait plusieurs fruits et légumes coupés en morceaux : carottes, pommes, pêches, abricots et même des fraises ! Lorsqu’il eu terminé, je lui passai le licol et nous allâmes rejoindre l’aire de pansage.
Une fois sur place, j’entamai un pansage certes inutile mais qui se voulait agréable. Le petit étalon somnolait sous les mouvements circulaires de l’étrille. J’étais sereine, profitant de sa compagnie. Je me surpris même à lisser les petites plumes argentés de ses ailes, avec la brosse douce. Elles étaient repliées le long de son dos : cela lui donnait une certaine majestuosité. Lorsque j’eus terminé de le rendre encore plus beau qu’il ne l’était, nous allâmes rejoindre la carrière. Je ne voulais pas travailler comme la veille, plutôt profiter de son élégance et voir de quoi il était capable en tant que camarade de jeu. Rapidement je le lâchai dans le rectangle de sable. « Héhé ! Je vois que tu te sens comme chez toi ici ! » Epaphos trottinait le long de la barrière, queue relevée, encolure arquée… une vraie bombe à ce moment là ! Je vins le rejoindre dans sa parade. Il entra dans mon jeu, me poursuivant. J’aimais bien feinter, faire semblant de partir à gauche alors que j’allais à droite… Mais, dur dur de jouer à ce petit jeu là avec un pégase ! Alors que le jeu arrivait à son apogée (368 points pour lui, 12 pour moi ! xD), quelque chose d’extraordinaire s’est produit. La carrière fut envahie d’une agréable lumière aux reflets dorés. L’étalon me faisait face, ne tentant plus aucune attaque. Il était en suspension au dessus du sol, son regard d’un noir intense me fixant. Sous le charme, j’étais comme dans une sorte de somnambulisme en plein après midi. Alors que je ne m’y attendais pas, une douce mélodie vint à mes oreilles. Une mélodie langoureuse, puis s’accélérait petit à petit. Le rythme était rapide, les sons magiques. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qui était l’auteur d’un tel cadeau. Je vins à la rencontre de l’étalon ; il ne m’interdit pas d’approcher. Avec délicatesse je lui déposai un baiser sur le front, et me mis à tournoyer autour de lui. La musique m’emportait, j’étais en plein extase. Lorsque la musique s’arrêta, je faillis tomber à la renverse : il faisait si chaud ! « Wao Epaphos, c’était incroyable. Tu dois venir du ciel ma parole ! » La séance s’arrêta là car il ne m’accompagna pas dans une nouvelle partie de loup touche-touche (: Nous rentrâmes tranquillement aux écuries, où je lui passai un bon coup de brosses. Je m’attardai dans le paddock, à le câliner et l’admirer, puis lorsqu’il s’éloigna j’en fis de même. Il était temps de le laisser.

Cad'Bury *

10.07.10

Un peu d'air frais !

Attirée comme tous par la curiosité et par l'envie d'en savoir un peu plus sur ces chevaux extraordinaires, je me rendis aux écuries du centre directement après avoir lu (avec délectation) la lettre de la déesse Gaïa. Et parmi tous ce fut la petite bouille d'ange du petit shetland, Epaphos, qui me fit craquer. Un regard brillant qui annonçait une malice sans bornes ! Donc, c'est avec une pomme en dans la poche que je me présentais à la porte de son box. Attiré par ma présence, la petite boule de poils vint à ma rencontre.
♣ Enchantée de rencontrer une créature comme vous mon très cher Epaphos ! Je me présente, Cad'Bury.
Malin comme un singe, l'animal se dirigea directement vers la poche de ma veste. Je ris et lui sortit la friandise, qu'il croqua à pleine dents. Puis je me permis de rentrer dans son antre divine, ma mallette de pansage à la main. Je la posais dans un coin du box et lui caressais une fois encore le chanfrein, pour lui témoigner mon amitié. Puis, espérant lui faire plaisir en lui offrant un bon pansage, je m'emparais de mon étrille, avec laquelle je frottais énergiquement sa masse de poils, faisant progressivement disparaître toute la poussière. Je continuais à l'aide du bouchon, puis de la brosse douce et enfin, perfectionna le travail à l'aide de mon époussette. Je m'attaquais ensuite aux crins, qui étaient toutefois déjà parfaitement démêlés. Puis un coup de cure-pieds, vérifiant au passage qu'aucun cailloux coincé sous ses sabots ne le dérangeait. En dernier je lui nettoyais avec précaution les yeux et les naseaux à l'aide d'une éponge imbibée d'eau ; et le travail était fini !
♣ Bon, maintenant qu'on est tout propre, un petit bol d'air frais, ça te dis ?
Je filais à la sellerie pour lui chercher le matériel adéquat et revint les mains chargées de tout ce dont il avait besoin. Je commençais par lui poser délicatement le tapis et l'amortisseur sur le dos, puis y ajoutais la selle, que je sanglais assez peu, le temps qu'il se dégonfle. Pour maximiser la protection, je lui ajoutais des guêtres et des protège-boulets aux membres ; après tout il pouvait à tout moment s'emmêler les pattounes ou pire, se prendre une branche ou un gros caillou ! Puis je lui mis sans difficultés son filet : visiblement il avait envie de sortir !
Une fois tout cela fait, je m'emparai de ma bombe et le sortit de son box, veillant à bien ouvrir la porte pour ne pas que cette dernière tape dans ses flancs au passage. Une fois dans l'allée je me mis en selle sans même mettre le pied à l'étrier : c'était ça qui était bon avec les shetlands ! :D
♣ Eh ben let's go mon pépère ! On va aller se dégourdir un peu les papattes en dans la forêt...
Je lui laissais les rênes mi-longues pour qu'il se détende, gardant tout de même un contact car après tout je ne le connaissais pas encore vraiment... Il était très attentif au paysage et il me donna l'impression de prendre du bon temps dans la forêt. Je le laissais pas mal au pas, tranquille au début, le laissant vaguer à sa guise. Puis, pour échauffer ses articulations, je le mis un petit moment au trot, veillant à bien changer de diagonal tous les cinq cent mètres environ. Mais comme je savais que cette allure n'était pas la favorite de nos chers quadrupèdes, je le repassais bientôt au pas pour ressangler.
♣ Allez, on sert le ventre mon Loulou !
Suite à ça, je plaçais mes aides pour un départ au galop. Il pointa les oreilles. Et dès que je pressais mes mollets, il partit dans un galop joyeux, balançant deux ou trois coups de cul pour monter son contentement. Riant, je le laissais accélérer au possible, sachant que la piste ne risquait absolument rien. J'avais rarement galopé si vite, et avec autant de liberté ! Il remuait ses petits membres à une vitesse phénoménale, probablement ravi de pouvoir se dépenser autant sans restriction.
Au bout de trois minutes je le repassais au trot, pour ne pas qu'il s'essouffle trop et le laissais à cette allure le temps qu'il récupère. Puis nous repassâmes au pas, et je lui lâchais entièrement les rênes pour qu'il puisse allonger son encolure et se détendre encore plus.
♣ Ca fait du bien de galoper à cette vitesse en liberté, en mon beau ?
Nous refîmes ensuite quelques galops, à gauche et à droite, pour ne pas qu'il échauffe plus un côté que l'autre. Puis, après deux petites heures en forêt, je le ramenais à sa maison, où je lui offris là ensuite un bon pansage, suivit de quelques papouilles et bien sûr, quelques pommes (: . Et c'est avec regret que je le quittais, lui promettant de revenir au plus vite pour une nouvelle sortie ensemble. J'espérai qu'il avait apprécié ce petit moment... En tout cas, moi j'en étais tombé amoureuse, il était vraiment merveilleux ! <3

**Lunie**

who are you, epaphos ?

jeux, le 11.07.2010.

epaphos ♣ pégase de gaïa. Icon110

J'errais dans les écuries, un peu désœuvrée. Je m'ennuyais. Je m'étais occupée de tous mes chevaux, qui jouissaient d'un repos au pré bien mérité, et quasiment tous les chevaux étaient pris ou à l'arrêt. On m'avait dit qu'il y aait dans ces écuries des chevaux extraordinaires. Pour moi, tous les chevaux le sont mais, curieuse, j'étais venue jeter un œil. Je caressais le chanfrein de tous les chevaux sortant la tête de lur box pour me saluer, mais ce fut un petit poney ne le faisant pas qui attira mon attention. Car il avait... Une paire d'ailes gigantesques dans le dos. Je l'observais pendant un long moment, avec un mélange de fascination et de respect cette belle créature, débarquée de par-delà les nuages. Pourquoi n'était-il pas monté ? Sa petite taille, peut-être ? J'entrais dans le box et m'assis dans un coin, curieuse mais timide. D'après la plaque sur sa porte, il s'appellait Epaphos. Un nom rare et ancien, unique, peut-être. Je lis immédiatement dans ses yeux qu'il n'était pas un animal. Enfin, non, rectification : les chevaux sont mille fois plus que des animaux, mais il y avait dans le regard de ce poney une intelligence vivace et probablement plus qu'humaine, qui me donnait envie de lui parler, pour voir s'il me répondait. ‹ Salut, finisje par murmurer. Je m'appelle Lunie. › Pas de réponse. Bien entendu. Même s'il me comprenait parfaitement, je pense, il restait dans le corps d'un cheval. Tant pis, ce srait un discours de ma voix à ses yeux, une conversation qui n'était plus tout à fait un monologue. ‹ Pourquoi es-tu là ? Tu as des ailes... Tu pourrais rejoindre les oiseaux. › Je me surpris à savourer pleinement les différentes lueurs que je discernais dans son regard, comme des lucioles tantôt tourmentées, malicieuses ou mélancoliques. ‹ Ça doit être horrible, de rester au sol alors que tu peux atteindre les étoiles, ou tout du moins en être plus proche... Tu ne veux pas t'en aller ? › Je n'arrivais pas à décrypter la flamme brève mais intense qui alluma son regard à cet instant-là, et me contentais d'approcher une main hésitante de ses ailes. ‹ Puis-je ? ›
Leur texture était plus douce que de la soie, une texture agréable et exquise qui déliait les doigts et donnait envie de caresser, encore et encore. Je suivais du bout des doigts une longue plume et caressais l'os léger de son aile gauche. ‹ Bon, et si on sortait ? › m'exclamais tout à trac, une fois mon inspection respectueuse terminée. J'hésitais à lui mettre un licol, mais, après coup, cette idée me parut stupide. ‹ Mais tu ne t'en va pas, hein ? › lui dis-je, contraste avec mes paroles précédentes. J'ouvris la porte de son box et, lui caressant doucement l'encolure, le conduisit à l'extérieur, au soleil. Il faisait chaud, mais c'était probablement mieux que de rester cloîtré dans ce box sombre. Je m'emparais de mes brosses et entamais un pansage. J'avais l'habitude de brosser mes chevaux avec beaucoup d'attention, pour que le pansage soit une partie de plaisir mais, avec Epaphos, je me concentrais très fort, agissant comme s'il avait été une poupée de cristal. Je ne pus me retenir, à la fin du pansage, de caresser à nouveau ses ailes si douce. Puis, je sortis une carotte de ma poche et, la brisant en plusieurs morceaux, la donna à Epaphos, qui sembla apprécier. Je le conduisis ( ou daigna-t-il me suivre ? ) jusqu'au manège, ou je lui expliquais ce que je voulais faire. ‹ Bon. J'aimerais essayer de jouer un peu à pied, d'accord ? Pour deux raisons : la première, c'est que ça doit être vraiment horrible d'avoir quelqu'un sur le dos, entre les ailes, comme pour rappeler qu'on ne peut plus voler. Et si ça ne l'est pas, je t'aurais au moins épargné mon poids ^.^ Et, deuxièmement, avec cette chaleur, je pense que personne n'a envie de sauter, dresser ou se démolir la bouche avec des exercices :p › Je lui souris, et me sentis assez bête. Peut-être qu'il me prenait pour une idiote parce qu'il pouvait lire dans mes pensées ou un truc comme ça. Bref, je tâchais de me ressaisir et commençais par un cache-cache ( inutile, je pense, de jouer aux jeux habituels avec lui x) ). ‹ Je cache ceci, lui expliquais-je en montrant une pomme coupée en quartier, dans le manège, mais j mettrais pleins d'obstacles, et toi, tu dois trouver. Donc, là, tu fermes les yeux. Mais tu triches pas, hein >.< › Immédiatement, Epaphos sembla s'endormir. Je vérifiais en rigolant, puis partis cacher les différents quartiers de la pomme : sous un saut derrière une barre, en haut de la lice, après un slalom... Il lui fallut à peine dix minutes pour tout trouver, zut x) Je fis ensuite une course, d'abord simple, puis en slalom et pour finir avec des haies. Je gagnais au slalom, mais il m'explosa aux deux autres ( je l'ai vu agiter les ailes, c'est de la triche xDD ). Je finis par l'emmener au pré, après lui avoir donné une autre carotte. ‹ Merci :3 A bientôt, j'espère. ›

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

euphrosyne ▬ Ici Epaphos. Ainsi donc tu es revenue pour t'occuper passionément de moi. Saches que j'en suis ravi, et que tu me plais bien, pour une humaine. Etant donné que je t'apprécie, je te fais don de 1 000$, fais-en bon usage !

cad'bury ▬ Ici Epaphos. Pépère ? J'espère que tu ne le penses pas, dans le cas contraire ça sent le roussi pour toi. Bon... je dois avouer que cette balade en forêt m'as bien plu. C'était sympa, même la prochaine fois je te préferais à côté de moi que sur mon dos !

lunie ▬ Ici Gaïa. Epaphos n'a pas apprécié que tu lui touches les ailes. Elles sont fragiles et il y tient. Cependant, tu l'as diverti : Tes jeux l'ont amusés, car ils n'étaient pas banals. Mais il ne t'offrira rien aujourd'hui, reviens demain.

**Equalypso (abs.)**

J'étais sur mon petit nuage, depuis quelques jours maintenant. Lors de mon arrivée au domaine de Chupee, j'avais eu l'honneur de posséder mon propre cheval, la chance de posséder le droit de m'en occuper, de tout faire pour que son bonheur soit total. J'étais là, tranquillement sur un banc, à me demander quand est-ce qu'un malheur viendrait percer mon nuage, quel évènement me ramènerait sur terre. J'osais espérer que ça n'arriverait pas, après tout, c'est l'espoir qui fait vivre. Je me remémorais mon arrivée, et un détail enfoui au fond de ma mémoire refit surface. Chevaux.. divins ? Gaïa.. Licornes, pégases. Nous étions en hiver, et.. Oui ! On m'avait raconté que Gaïa, notre déesse à nous tous, avait laissé une lettre, aux premiers jours de l'hiver. Elle avait mené sur terre six de ses chevaux, à ailes et à cornes. Des chevaux extraordinaires, dont on ne savait rien hormis le nom et l'apparence.. Comment avais-je pu oublier une annonce pareille ? Sans perdre un instant, je pris la direction des écuries du centre équestre. Conquistador, dont je m'étais occupée, sortit sa tête par-dessus la porte du box. Je lui fis un bisou sur le bout du nez, lui promettant de revenir le voir aussi tôt que possible ! Continuant mon chemin, me penchant discrètement au-delà des portes en bois, l'un des chevaux attira mon attention. Un shetland. Un.. pégase. Sur la plaque de son box, je pus lire Epaphos. "Epaphos..?" Je l'avais soufflé sans vraiment m'en rendre compte. Par habitude, ma main vint se mettre devant ma bouche, en une expression de surprise. Car, surprise, je l'étais. Je venais de croiser le regard de ce shetland, bien plus surprenant que tous ceux que j'avais pu croiser auparavant ; plus assurée, je dis cette fois-ci "Bonjour, Epaphos. J'espère ne pas te déranger." La tête légèrement inclinée, j'avais mis toute mon assurance dans ces paroles, ayant toujours pensé que même si, à l'intérieur, rien ne va, qu'on est chamboulé, d'apparence, il faut faire preuve de confiance. Je crus percevoir un léger mouvement de tête d'Epaphos, comme pour me dire.. Je ne sais pas ce que ça voulait dire, mais je pris ça comme un bonjour. Je me mis à sa hauteur, l'observant tout en parlant. "Je m'appelle Equalypso.. au niveau des noms particuliers, on fait la paire tous les deux, n'est-ce pas?" Je souris, brièvement, avant d'avancer ma main vers son encolure, le caressant dans le sens du poil, m'arrêtant au niveau du garrot, un des points sensibles des chevaux ordinaires, le massant doucement. Starbust adorait ce genres de petits massages. "J'espère que ça ne te fais que du bien.. je m'excuse d'avance pour toutes mes maladresses, mais j'ai deux mains gauches, deux pieds gauches, et.. mon cerveau est sans doute en vacances ces temps-ci. Enfin, je parle trop.." Ce pégase me.. fascinait ? Perturbait ? Je n'en sais rien.. quoiqu'il en soit, j'étais tremblotante, mais je ne m'en rendais plus vraiment compte ; je n'avais d'yeux que pour Epaphos. J'allais chercher un licol et des brosses. Lorsque je débutais le pansage, je me mis à chantonner, comme à mon habitude. J'enlevais une pierre coincée dans le sabot du cheval divin, lui brossais le poil avec attention, multipliant les marques d'affection, sans en faire trop, du moins, c'était mon intention. Une fois totalement pansé, Epaphos était encore plus.. mignon? "Qu'est-ce que tu dirais d'une petite promenade? J'ai l'habitude des sentiers, je les connais plutôt bien. Il y a des coins où l'on pourrait jouer un peu ; d'autres où tu pourrais te désaltérer, ou faire la connaissance des lapins blancs. Vous avez des lapins, de là où tu viens ?" Nous allions faire cette sortie en main. Dans l'ensemble, tout se déroula à merveille ! Sur les sentiers, on rencontra effectivement un lapin, qui sortait du chemin. Impassible, Epaphos ne bougea pas d'un poil, ce qui me surpris. Mais, après tout, il n'était pas ordinaire.. "Tiens, une rivière, ça te dit, de boire un peu? Désolée, mais je ne connais pas vraiment tes besoins.. boire, manger, ça fait partie du quotidien des pégases?" Manifestement, oui. Quelques minutes plus tard, sur notre gauche, un grand pré. Je laissais Epaphos s'y engouffrer, et on joua un moment. Vas-y que tu te cours après, hey je t'ai eu! Vas-y que je me prends une racine, bam que je m'étale par terre! Epaphos m'observa de loin, les oreilles pointées. Je laissais échapper un rire, et le jeu repris. Lorsque l'étalon montra des signes d'ennui, on quitta le pré, je lui offris une carotte, finissant la boucle qui nous ramènerait vers Chupee. A notre arrivée, je lui offrais quelques caresses, puis, de nouveau, un bon petit pansage. En quittant Epaphos, je lui donnais une autre carotte, ce qu'il eut l'air d'apprécier, et quittai le box. "Merci pour ce petit moment, Epaphos. A bientôt, si tu le veux bien ! :)"

**Dilemmae**

13 juillet 2010 : balade.

Je m'étais promenée dans toutes les écuries du centre. J'en faisais le tour depuis quelques jours, en me demandant quel cheval ou poney me correspondrait le mieux - étant donné que nous ne connaissions pas le caractère de ces chevaux magiques, nous ne pouvions qu'en distinguer le physique. J'en avais conclu que ce shetland, Epaphos semblait-il, pourrait me correspondre. J'espérais ne pas trouver un shetland de club qui ferait des tours et des tours, mais je savais que Gaïa ne decevait jamais personne. Et je savais également que les plus petits poneys sont les plus capricieux et les plus difficiles, ce qui me plu encore plus. Arrivée donc aux écuries cette après midi de forte chaleur, je me dis que pour découvrir ce poney, rien ne valait une bonne petite balade pour le voir évoluer en milieu naturel. Je le saluais donc et m'étonnait déja de son caractère puisqu'il ne se tourna pas quand j'entrais, ne réagissait pas quand je le brossait et ne regardait même pas quand je lui mettait le filet, comme si j'étais inexistante, comme si pour lui, je n'étais qu'une petite Humaine qui ne méritait même pas un regard. D'accord, a vrai dire, je m'en foutais un peu puisque pour moi, malgré mon attachement et malgré son "grade" - puisque c'était un pégase - il restait un poney. Plus intelligent, plus beau, plus compétent, certes, mais un poney. Je le sorti et j'ai enfin eu droit a un regard que je n'ai pas su percer à jour : mépris, haine, fénéantise ? Ce dernier m'aurait étonné puisqu'il avancait d'un pas rapide. Je raccourcis les reines, et fini par monter doucement sur son dos grace a un tabouret, pour ne pas lui faire mal. Il ne broncha pas, et nous commencions à marcher au pas dans une foret dense. Je connaissais ce chemin pour l'avoir fait deux fois, et c'était ma balade préférée que je lui offrais. Etant shetland, cela m'étonnait qu'il n'essaie pas de m'emmener n'importe ou pour brouter, mais a vrai dire le chemin était très étroit et il ne pouvait que le poursuivre. Je savais cependant que cela n'allait pas durer longtemps, du moins que m'en doutait puisque le beau Epaphos chauffait sous moi. Je savais que j'allais regretter de ne pas avoir mis de selle ... Enfin, un pont, et une clairière dégagée, délimitée un peu plus loin par des champs. Je laissais le poney trotter, mais je sentais que je ne le retiendrais pas longtemps comme ca. Epaphos, surement pour montrer qu'il n'était pas un petit shetland tranquil et mou, commenca a se cabrer et a s'énerver. J'ai vite compris qu'il voulait galoper et certainement sans moi. Comme je ne pouvais pas encore lui faire confiance, j'ouvrais simplement mes doigts sur mes reines et le laisser partir. Il devra me supporter sur son dos ! Les petits coups de culs ne réussirent pas a me mettre par terre, même si avec la vitesse, cela me bousculait et pas qu'un peu, même si j'essayais d'être le plus stable possible pour ne pas le gêner. On continua de galoper jusqu'a un sentier rempli de petits cailloux ou je réussi a l'arrêter pour qu'il souffle. Etrangement, il ne perdait pas le rythme. C'était une petite boule d'énergie, un pur bonheur de le monter ! On traversa une petite route de campagne, qui débouchait sur une longue ligne droite entre les mais. Epaphos comprit tout de suite ce que j'avais en tête, et je le laissais filer entre mes doigts. Au bout de cette ligne, je l'arrêtais pour finir par du pas, pour le laisser souffler. Nous étions arrivés dans la forêt, un peu de flocons commencaient à tomber. Pour l'instant, le temps avait été adorable avec nous car tout était dégagé, et maintenant les nuages noirs nous assombrissait l'horizon. Heureusement, c'était presque fini. Je fini par ce que j'adorais : simplement voir si le poney aimait l'eau. Il y avait là une riviere ou l'on pouvait descendre : selon son approbation, le chemin de balade serait différent. Il semblait un peu réticent, peut être que toute cette balade l'avait fatigué ou qu'il n'avait simplement pas envie. Je rebroussais donc chemin, passait par dessus le pont et terminait ma balade cinq minutes après en rentrant aux écuries. Je descendis, enlevait le filet et le laissait rentrer au box pour boire. Je le pensait, en faisait bien attention d'enlever les cailloux, et bien sur ce shetland ne dérobait pas à la regle en essayant de me choper. En essayant seulement ! Je sortis ensuite du box après une derniere caresse et lui donnais une carotte. Je refermais, pris mes affaires et parti le sourire aux lèvres.

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

equalypso ▬ Ici Epaphos. Tu es très sensible, même pour une humaine et la balade fut agréable. Mais saches que je n'ai pas besoin de boire ou manger, je le fais pour le plaisir que cela me procure. Je pardonne ton ignorance mais ne t'offres rien pour le moment. Reviens me voir demain.

dilemmae ▬ Ici gaïa. Epaphos a été très vexé de n'être pour toi qu'un poney malgré son grade. Saches qu'un pégase n'a rien d'un poney. Il te faudra te faire pardonner si tu veux obtenir sa sympathie !

**Dilemmae**

15 juillet 2010 : dressage et jeux.

Je revins aujourd'hui voir Epaphos. Je lui avais laissé un jour de repos, mais ne comptait pas le laisser tous les jours pour autant ! Certes, je pouvais l'avoir vexé en pensant que ce n'était qu'un poney comme les autres - car il m'avait bien prouvé le contraire - mais, le considérer comme autre pourrait lui faire prendre le dessus. Cependant, j'épouvrais déja de la sympathie à son égard et j'attendais qu'il me prouve ce que les pégases ont dans le ventre. J'arrivais aux écuries et me dirigeais directement vers le box du shetland sans même regarder les autres : je savais qu'aucun ne m'interesserait plus, alors pourquoi perdre son temps ? Je pansais et sellait Epaphos dans le box de manière à ne pas le déranger et je réfléchissais à ce que je pourrais faire aujourd'hui avec lui : m'amuser encore un peu, ou travailler un peu plus ? Je ne savais pas comment il allait prendre une heure de travail. Je finis ce que j'avais entrepris, mettais ma bombe et mes bottes; pendant ce moment la, ce coquin de pégase essayait de me pousser du bout du nez pour que je tombe. Je rigolais et lui caressait le front et tirant les rênes pour qu'Epaphos me suive. Il ne broncha pas et me suivit alors en carrière. Ayant retenu son énergie, je décidais simplement de commencer un travail simple. A peine montée dessus que le shetland parti au trot. Eh ben ca promettait ! Je l'arrêtais pour partir au pas et détendre aux deux mains, le laisser se chauffer les muscles. Je fis la même chose au trot, en faisant des doublés et des figures de manège histoire de voir comme le pégase réagissait. Un vrai plaisir ! Malgré qu'il essayait de me voler la main, il était en place et m'obéissait la plupart du temps : les autres fois, il essayait de me tester mais compris vite que je n'étais pas du genre a me laisser faire, ce qui me plu. Je savais que la séance pouvait être agréable pour nous deux. Je demandais une transition au pas, ce qu'il effectua en me volant quelques foulées pour me montrer que je n'étais pas la seule qui commandait, mais cela me fit rire. Je ressanglais d'un trou ce qui le fit broncher. Après l'avoir laissé soufflé, je commencais a galoper aux deux mains : c'était parfait. Epaphos était un poney d'exception puisqu'il écoutait et qu'en même temps il essayait de s'imposer avec quelques coups de cul. Après environ quarante minutes de détente, je le laissais souffler et réfléchissais à ce que j'allais faire : dressage ou obstacle ? Après réfléction, je trouvais que pour l'obstacle, c'était un peu rapide. Je décidais donc de faire du dressage, tranquillement et de le récompenser par la suite pour la séance qu'il était en train de m'offrir puisqu'il était joueur. Je partis donc au trot pour tester ses transitions et j'éffectuais ainsi la transition trot - pas, pas - trot, trot - arrêt, arrêt - trot, trot - galop, galop - trot, galop - pas, arrêt - pas et ainsi de suite. Epaphos essayait de me tester encore quelques fois, mais le plus souvent j'arrivais à gagner. Parfois pour montrer sa victoire, il me lancait un petit coup de cul ce qui me faisait rire. Mais lorsqu'il réussissait, je lui caressais doucement l'encolure. Lorsque j'étais satisfaite et après quelques pauses, je descendis, entrait dans un paddock, dessellait le pégase et enlevait son filet en le laissant trotter tranquillement. Je cherchais un licol et commencait a jouer avec lui : je courrais derrière lui et lorsqu'il venait vers moi, je me mettais en face en agitant les mains. Il avait l'air de s'amuser puisqu'il faisait des coups de cul en hénissant. J'essayais de l'attraper plusieurs fois mais il refusait, se pensant encore dans le jeu. Je me retournais donc et le laisser venir vers moi. Quand je sentais ses naseaux dans mon dos, je me tournais le plus doucement possible et lui mis le licol en lui caresant l'encolure. Je le ramenais au box, le pansait et rangeait les affaires dans la sellerie. Je verifiais la mangeoire et lui donnais une fameuse carotte en passant mes doigts dans sa crinière.
« A bientot, Epaphos ! »

**Gaïa**

Tu as fait appel à Epaphos, cheval-roi et fils de Jupiter. Epaphos te répond.

dilemmae ▬ Ici Epaphos. Tu es courageuse de revenir. Saches que si tu crois que j'arrête de te tester ce n'est pas parce que tu te laisses pas faire, mais parce que je te donne une chance de comprendre qui je suis. Jamais je ne me laisserai faire par une humaine. Tu es effrontée mais tu ne baisses pas les bras. Voici 500 $ pour la peine que tu te donnes mais attention je risque d'être beaucoup moins généreux si tu t'obstines à penser que je ne suis qu'un vulgaire cheval.

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