⌂ 08.07.10 ; une rencontre .. divine ?

Melpomène, Melpomène, Melpomène .. ce nom me résonné dans la tête depuis ce matin. cette lettre m'intriguait et c'est en courant que je me rendis aux écuries de Chupee Road. les chevaux divins étaient là. des licornes & des pégases rien que pour nous ! c'est pas beau ça ? bizarrement, ils avaient la même apparence que nos chevaux, mais ils semblaient tous beaucoup plus grand et beaucoup plus éclatant .. difficile à décrire. sans que je sache pourquoi la jument qui portait le fameux prénom qui me trottait dans la tête était là ! allez savoir comment. elle était seule dans son box, je pris dans une selle, un filet et tout l'tralala pour la préparer. elle était déjà extrêmement propre. je voulais tout faire avec elle. j'allais donc tester aujourd'hui l'obstacle. dans la carrière, quelques obstacles étaient déjà installés. je fis une belle détente, la belle était calme pour le moment. elle marchait fièrement, tête haute, la queue en panache. je la fis passer au trot, puis au galop. tout ça semblait très naturel pour elle, et elle le fit sans aucunes difficultés. après avoir fait un grand cercle, je mena la belle sur une croix, elle la sauta normalement, mais s'était drôle; je ne ressentais pas les même sensation que d'habitude, j'était très à l'aise et je n'avais pas l'impression de la diriger. peut être qu'une simple pensée pouvait la guider. je voulais en être sur, alors, je me mis sur la piste au galop et pensa faire dans ma tête que la jument devait tourner et sauter le verticale. la jument pointa ses petites oreilles vers l'avant, et tourna vers la direction 'demandée'. et tout naturelement Melpomène sauta le verticale, puis s'arrêta. j'étais toute déboussolé, je ne comprenais pas trop ce qu'il venait de se passer .. machinalement, je déscendis de la jument et la serra dans mes bras, je la fis brouter pendant un long moment en repensant à ce qu'il venait de m'arriver. puis je ramena la jument après lui avoir déposé un gros poutou sur le museau ♥.

Date : 08/07
Temps : Ensoleillé
Bilan :
Wahou ! La lettre de Gaïa n'a cessé de me hanter toute la journée lorsqu'enfin j'ai eu un peu de temps libre, j'ai foncé vers le centre équestre. Je suis entrée dans les écruies calmement mais excitée comme une puce intérieurement, ma boîte de pansage à la main et ma bombe dans l'autre. J'étais éjà en tenue et je passais devant le boxs, saluant les chevaux. orsque tout à coup, un hennissement semblable à celui que j'avais entendu plus tôt dans la journée retentit. Le même que celui qu'avait produit magiquement la lettre de Gaïa...

Une jument sorti la tête de son box tandis que je me retournais vers elle. La corne qui ceignait son front ne me laissa aucun doute sur son espèce. Une licorne ! Je rencontrai une Licorne pour la première fois de ma vie. Avec prudence et calme, je m'approchais d'elle, lui tendant ma main, paume vers le toît de l'écurie. Elle la renifla, me fixant ensuite de son regard brillant d'intelligence. J'étais subjugée par tant de beauté. Je la caressais, tendrement puis posais avec précaution mon bazar sur le sol avant d^'entrer dans le box. Je flattai à nouveau son encolure et je décidai de la monter. Apparement, elle venait d'arriver dans la journée et avait grand besoin de prendre l'air. J'optai donc pour un peu d'endurance, ma discipline préférée...

Je lui fis un pansage complet avant de l'harnacher. Elle était calme mais malicieuse et pleine de surprise. Elle s'amsait à cacher mes brosses dans la paille, ce qui me fis bien rire. Elle était très curieuse aussi et reniflai sans cesse les nouvelles brosses que je lui présentais. Un vrai petit rayon de soleil... On a donc fait une séance d'endurance. Et elle était tout simplement exquise ! Une telle envie d'apprendre, un galop ultra confortable, une curiosité touchante. Je l'adorai. Littéralement.

Après cette longue galopade dans les bois, on est rentrées aux écuries et je l'y ai douché en la félicitant et en la caressant à tous bouts de champs, ce que je faisais depuis le pansage datant d'il y a heure à peine. Je la séchai, la pansai de nouveau, curai ses sabots et je la lâchai au pré après quelquess dernières caresses. C'était une rencontre magique, inoubliable. Vivement demain...

date ; 8/O7
météo ; temps neigeux
bilan ; Ce matin, j'étais déjà levée très tôt, alertée par un bruit. Comme un morceau de papier glissant sur du parquet. Je restai quelques minutes à observer mon plafond, et j'ai tourné mon regard vers la grande baie vitrée à ma droite. Il neigeait. Toute la ville était recouverte d'une épaisse couche de poudreuse blanche, et les flocons tombaient encore par millier. J'ai pensé que toute cette magie de Noël venait certainement de Gaïa. Quelque chose de blanc attira mon attention, et je me redressai donc en baillant machinalement. C'était une lettre, posée au milieu de la pièce, attendant sagement qu'on l'ouvre. Je me suis dit que c'était sûrement une carte postale envoyée par je ne sais qui, mais pas du tout. L'écriture était magnifique, un peu bouclée, propre, sans aucune faute. Au fur et à mesure que mes yeux se baissaient vers la fin de la lettre, j'étais étonnée. C'était signé de Gaïa, et elle me racontait que six de ses divins chevaux, pégases comme licornes, avaient rejoint l'écurie du centre équestre. Il n'y avait plus une minute à attendre, ils ne resteront pas là éternellement ! J'enfilai donc une tenue d'équitation propre, ainsi qu'un gilet chaud et une veste. J'ouvris la porte de ma chambre et dévala les escaliers, ma bombe à la main, attrapant au passage une pomme sur la table. J'avais pris le premier train à disposition pour le centre équestre, et durant le trajet je consultai ma montre qui indiquait 8h23. Je me laissai bercer par le confort, et dix minutes plus tard, j'étais aux écuries, pimpante. J'allumai la lumière et parcourais les allées, cherchant les chevaux divins. Je m'arrêtai devant le premier box de la deuxième allée, où une jolie petite jument attira mon regard. Celle-ci était juste...adorable ? Oui, c'était le mot. Je passai un moment à l'observer, détaillant chaque trait de son corps. C'était une arabe avec une très belle liste, qui commençait en pelote, continuait en trait fin et interrompu, avant de s'étaler sur son nez gris et rose. Ses crins étaient soyeux à souhait, doux, pas crépus pour un sou. Son toupet légèrement ondulé retombait sur ses deux yeux malicieux avec un regard pétillant et joyeux. Ma main se posa sur le chanfrein de la belle et le caressa avec tendresse. C'était comme un cristal, que nous n'osions pas toucher, de peur de le briser. J'ouvrai avec précaution la porte de son box et passa ma main sur tout son corps. Je vérifiai l'abreuvoir qui était propre, si elle allait bien et qu'elle ne s'était pas blessée. Non, la belle n'avait rien, et me regardait faire avec étonnement. Je la flattai encore un peu, puis je refermais son box afin d'aller chercher une longe, un licol et ma boite de pansage. Je revenais près de la baie toute souriante, déposant mes affaires à côté du box. J'ouvris à nouveau la porte en grand, avant d'attacher une longe pour qu'elle ne s'échappe pas. Car elle préférait sûrement la vie là-haut, dans les nuages... Tout en la brossant minutieusement, je lui parlai, lui posais des questions. « C'est bien, là-haut ? Ça doit être magnifique. Tu dois vraiment t'y amuser, et tu dois avoir un grand pré... D'au moins dix hectares, si ce n'est plus. » Et tout en lui parlant, je réfléchissais à ce qu'on allait faire ensemble. Peut-être du dressage ? Oui, pourquoi pas. Je souhaitai voir comment cette beauté se déplaçait. Après un long pansage, l'arabe resplendissait comme un diamant. « Tu es magnifique ! » lui murmurais-je. Je la quittai un instant pour aller chercher sa selle et son filet, tout son matériel était dans un état excellent et de superbe qualité. Le cuir était très beau, de très haute qualité, sans aucune bavure, et les coutures étaient fines, presque invisibles. Je revins près de l'arabe et je lui mit tout son matériel avec attention, pour qu'elle ne se blesse pas au travail. Je l'emmena dans le manège et la détendit bien aux trois allures. Allures divines et fantastiques d'ailleurs. Elle se déplaçait avec facilité, comme si elle était monté sur des ressorts. Au galop, elle était juste super-confortable, avec de l'impulsion sans être trop speed. Après cela, je l'ai bossé sur l'incurvation et sur les épaules en dedans, puis je suis restée sur ça et je suis descendue toute souriante. Je l'ai ramené au box, puis je lui ai passé le licol avant de l'emmener brouter derrière le manège. Après une demi-heure, j'ai commencé à avoir froid et la demoiselle n'avait plus aussi faim, je l'ai donc remise au box et je l'ai bien pansé, non sans lui mettre de la graisse pour sabots, car avec le froid, le pied avait tendance à geler et à craqueler par la suite. Puis je l'ai laissée, lui donnant en dernier lieu ma belle pomme verte qu'elle savoura. Je fermai son box, ramenai tout le matos à la sellerie puis je revint lui faire un dernier bisou pour la journée, caressant son chanfrein mélancoliquement.

date ; 9/O7
temps ; neigeux
bilan ; Ce matin, en me réveillant, je pensai de suite à Melpomène. Toute la nuit, j'en avais rêvé, de cette belle petite licorne baie. Je me levai donc avec hâte, enfilant ma tenue à la vitesse de l'éclair, et au lieu de prendre une pomme, j'ai pris quelques gâteaux pour chevaux que j'avais confectionné le soir même. J'en observai quelques-uns, ils avaient l'air bien cuits. J'en fourrai donc dans un sac plastique et je prenais le même train que hier. Je reconnaissais quelques passagers que j'avais déjà vu, sûrement des employés se rendant à leurs lieux de travail. Moi, je me rendais auprès d'une licorne. C'était fou, je le savais, et j'avais envie d'en parler à tout le monde. Tiens, le train s'arrête. Un peu plus loin il y a un magasin. Je descends aussi, et me dirige vers la boutique d'équitation pour acheter quelques petits trucs à la belle arabe shagya. Je suis restée près d'une heure dans le magasin pour trouver quelque chose de fantastique, et finalement, mon choix s'est porté vers de très belles protections en cuir noir. Ce n'était pas donné mais dans mes moyens. Toute contente de mon achat, je payais puis je reprenais un train et direction le centre équestre. Durant tout le voyage, mes doigts frôlait la vitre du train, dessinant la belle tête de Melpomène. J'arrivais au centre équestre vers neuf heures, un peu plus tard que la dernière fois. Les bras chargée, je me dirigeais vers le box de la belle et déposait dans un grand soupir toutes mes affaires. Puis j'ouvrais la porte en bois tout en prévenant la licorne de mon arrivée, lui parlant tout doucement ; « Coucou ma belle. Ça va ? Tu as passée une bonne nuit ? » Et tout en la questionnant, j'ai vérifié son abreuvoir ainsi que l'état de la jument : comme hier, elle allait bien et avait toujours ce petit air malicieux dans son regard. Je passai une main sur son chanfrein, suivant le tracé de sa liste, avant de commencer à la brosser minutieusement. Chaque poussière se devait d'être enlevé de son corps de déesse. « Gaïa doit tellement bien vous soigner. Vous devez êtres chouchoutés et pouponnés, et toi particulièrement ! J'ai tord ? » Je m'arrêtai un moment pour questionner la jument du regard, un petit sourire aux lèvres. Elle semblait acquiescer. « Tu dois vraiment t'amuser, là-haut. Et dis-moi, il y a des chevaux normaux, avec vous ? » J'avais des milliers de questions à lui poser, et plus je lui parlai, plus je me liai de sympathie avec Melpomène. Tout sourire, je lui racontai un peu comment c'était, ici. « Je ne sais pas si vous, dans les nuages, vous avez des saisons. Nous, on en a. D'ailleurs, en ce moment, c'est l'hiver. C'est une saison magnifique, non ? Un peu froide, certes. » Enfin, son pansage fut terminé. Elle resplendissait de mille feux, oh que oui ! Je lui démêla bien sa longue crinière noire et légèrement ondulée, appliquant un produit pour les rendre doux et brillants. « Tu es la plus belle créature que j'ai pu voir jusqu'à maintenant. » Je lui fis un sourire, avant de chercher mes protections achetées il y avait moins d'une heure. Je les mit avec précaution sur les membres de la baie, ça lui allait à merveille. « Peut-être ne veux-tu pas travailler, aujourd'hui ? Un peu de repos ne te ferait aucun mal. Je vais juste te lâcher, pour que tu te défoules. D'accord ? » Je lui enfila son licol avec douceur, accrocha ma longe à l'anneau et je la fit sortir du box. Je marchais à son allure, sans la presser. J'arrivais devant le rond de longe, j'ouvris la porte, entra avec la belle et refermai la porte. Une fois au milieu, je lui ai enlevé le licol et je suis allé m'installer un peu plus loin. Elle semblait toute guillerette de pouvoir se défouler à son aise ! J'observais la jument avec passion. Tout ses mouvements étaient gracieux et puissants. Jamais je n'avais vu ça de toute ma vie. Quand elle arrêta de bouger, j'attendis quelques minutes pour voir si elle ne repartait pas dans l'autre, sens, j'ai attrapé le licol et nous étions de retour au box. Là, je l'ai bien bouchonné et je lui ai mis une couverture légère car la belle transpirait, et je n'aurais pas voulu qu'elle prenne froid. Je lui ai proposé mes friandises, qu'elle engloutit sans rien demander à personne. Je rigolai. Cette licorne était vraiment mignonne et gentille. Je partais donc, non sans l'avoir câliné encore un peu et caressé. « J'y vais ma belle, à demain si tu veux encore de moi ♥ »

Melpomène ... nous savons que trop peu de choses sur elle. Elle n'apprécie guère sortir en extérieur & c'est une licorne très tétue .. encore faut-il savoir s'y prendre avec elle.

Afin de mieux la percevoir dans son tempérament, aujourd'hui je me suis contentée de la sortir, de la brosser & de faire connaissance avec elle. Je ne voulais pas brusquer les choses.

Melpomène était très chatouilleuse sur les flancs, j'ai du vite arrêter avec l'étrille. Elle apprécait seulement la brosse douce. Je lui parlai en même temps que je lustrais son poil. Je dus lui graisser les pieds car elle avait une corne assez sèche.

Je suis restée 10 min avec cette licorne de Gaïa, j'espère qu'elle avait passé un bon moment de détente avec ces gratouillis sur le dos.

A bientôt Melpomène !

date ; 12/07
météo ; ciel gris
bilan ; Je venais d'arriver dans les écuries emmitouflée dans ma veste. Les bras croisés, je marchais vers le box de Melpomène. Les chevaux sortaient leurs têtes et me poussaient du bout du nez, mais je les ignoraient. C'était ma belle petite licorne baie que je voulais voir. Enfin, j'arrivais à son box, et mon regard parcourut l'arabe shagya qui vint à ma rencontre. « Excuse moi ma belle, je n'ai pas pu venir hier. » Je passai ma main sur son chanfrein, plongeant dans son toupet noir et soyeux. J'ouvris le box et examina de suite la blessure : elle s'était entièrement refermée. Étonnée, je flatta la baie avant de vérifier l'abreuvoir. Puis je commençais à la panser longuement et minutieusement, comme je l'avais toujours fait. J'avais acheté la veille un gant de pansage en mouton tout doux, que je passai sur le corps de la belle qui sembla l'apprécier. Une fois que le pansage fut terminé, j'allais chercher le matériel de Melpomène, la sella et la brida. Je l'emmenai dans le manège et commençai à la détendre aux trois allures, faisant deux tours de galop aux deux mains pour terminer la détente avant de commencer à sauter. Je l'emmenai sur des petits obstacles pas très hauts pour voir comme elle réagissait. Plutôt bien, apparemment. Je décidai donc d'arrêter après avoir passé soixante centimètres et je commençais à lui faire réaliser des petites figures de dressage pas bien méchantes et assez simples. Après tout ce travail, je la laissai souffler puis je l'emmenai brouter un peu plus loin. Puis je descendis et je la ramena au box toute contente, la bouchonnant bien. « Tu as très bien travaillé, je suis fière de toi ma belle. » Pour prouver mes dires, je la caressa longuement et lui donna une pomme pour la récompenser. Je passai mon index sur son ladre tout doux, avant de me reculer et de faire une belle photo d'elle, sans le flash bien sûr. « Comme ça j'aurais toujours un souvenir de toi. ♥ » Je rangea mon appareil et ferma la porte du box, avant d'aller déposer le matériel dans la sellerie, graissant par la même occasion les cuirs. Puis je revint vers Melpomène lui dire au revoir. « J'y vais ma grande, je t'aime tellement. A demain ! »

date ; 13/07
météo ; ciel gris/blanc, quelques flocons.
bilan ; Aujourd'hui, j'étais levée très tôt pour pouvoir profiter pleinement de la belle Melpomène, car après il y aura beaucoup plus de monde dans les écuries. J'avais glissé la photo de la licorne sous mon oreiller et ce matin en me réveillant, la première chose que je fit, c'est de regarder le portrait de la jolie baie. Je me levai et m'habillai en hâte, prenant une pomme pour elle et un croissant pour moi. Croissant que je dégustai en direction de la gare. J'étais donc assise sur un banc, à attendre patiemment mon train qui arrivai avec une demi-heure de retard car il y avait eu des problèmes sur la voie ferrée et le chauffeur avait pris un autre chemin plus long. L'essentiel c'est qu'il était là. Je montai donc dans le transport en commun, m'installant à ma place habituelle, la tête collée à la vitre. Je regardai le paysage d'un air pensif, jusqu'à ce que le train s'arrête à nouveau tout près des écuries. Je m'y dirigeai d'un pas motivé, puis une fois entrée dans les écuries, je respirai à pleins poumons cette odeur de paille fraiche et de foin mouillé, un vrai régal. Mais il n'y avait que les cavaliers qui savait apprécier cette effluve. Je marchai vers le box de Melpomène, et je fut surprise de la voir couchée, encore plongée dans son sommeil. Ce qu'elle était belle, cette licorne. Plus belle que toutes les autres. Je la laissai donc en paix et allai voir un peu les autres chevaux, jusqu'à ce que le bruit d'un cheval qui se lève traverse mes oreilles. Je revenais voir Melpo', et c'était en effet elle qui venait de se réveiller. Je caressai son chanfrein, frôlant de mon doigt la corne nacrée. Puis j'entrai dans son box, vérifiait sa blessure pour voir si ça ne s'était pas réouvert, mais il n'y avait plus rien et le poil n'allait pas tarder à repousser. Mais il allait sûrement repousser blanc et ça ne ferait pas très joli. J'ai déniché un morceau de charbon et j'ai frotté la zone atteinte, comme ça, j'étais sûre que le poil repousserai de sa jolie couleur baie. J'enlevais les brins de paille de l'abreuvoir, tout en caressant la jument, avant de m'installer dans son box, observant Melpomène. « Alors ma grande, que veux-tu faire aujourd'hui ?... » Je réfléchissais profondément. Quelque chose de ludique pour la divertir. Je lui aurai bien proposé une promenade, mais elle n'aimerait sûrement pas ça. Un peu de monte à cru, de l'éthologie ? Pourquoi pas... « De l'éthologie, ça te vas ? » Je lui passai son licol et y accrochai la longe, j'emmenai aussi le filet au cas-où, puis je l'emmenai dans le rond de longe. Je la fit travailler sur quelques jeux, notamment le stick to me. Puis quand elle me répondait bien, je lui donnai une friandise pour la récompenser. Une fois qu'elle me suivait partout aux trois allures, je commençai un peu de désensibilisation. Je plaçai un petit morceau de bâche assez large et long pour qu'elle puisse marcher dessus sur quelques pas, et d'abord la miss refusait catégoriquement d'y aller. Je l'ai laissé flairer la bâche, et une fois qu'elle s'en désintéressa, je lui mit sous le nez une friandise avant de me placer sur la bâche pour qu'elle comprenne qu'il n'y avait pas de danger. Finalement, je l'ai faite marcher au stick to me pour la détendre et je suis venue me placer juste après la bâche avec une friandise dans la main. Melpomène passa d'abord à côté, je mit donc une barre pour qu'elle soit obligée de passer. Si elle ne voulait pas j'arrêterai, mais la gourmandise est un bon défaut : Elle mit un antérieur sur la toile bleue, puis l'autre, avant de faire quelques pas vers moi, de s'arrêter et de me regarder. Je me levai donc et me dirigea vers elle, lui donnant la friandise avec un gros câlin en prime. Puis j'enlevai tout, lui mit le filet et je me mit à cru sur son dos, juste au pas d'abord, avant de passer au trot et de faire un tour de galop et je descendis, aux anges. « Merci ma grande. » Je lui fit un câlin encore une fois, puis je l'emmenai brouter en longe. Quand elle eut fini, je la rentrai au box et m'en occuper avec soin. Je l'étrillai et la bouchonner, avant de la lustrer avec un peu de foin mouillé et de passer enfin un chiffon doux sur son corps et encore un coup de bouchon avec de très longs poils, une brosse magique comme je l'appelle. Puis je graissai ses sabots avec soin, vérifiait la ferrure, lui donnait ma pomme et je partit, non sans lui faire un câlin et un bisou sur le nez. ♥

Je me suis levée très tôt pour aller sortir Melpomène.
Aux écuries, je suis passée par la sellerie pour aller chercher son matériel de pansage, j’en suis ressortie avec tout son matos. Je suis allée lui dire bonjour et lui faire des bisous sur les naseaux. Après un léger démelâge des crins, une étrille pleine de poils et de l’huile de coude dépensé, j’installais le matos d’attelage sur son dos. Ensuite après l’avoir sorti j’accrochais la voiture d’attelage. J’enfilais ma casquette et monta en voiture. C’était parti !

Nous sommes sorties de l’élevage direction les bois. Dans les sous-bois, quelques bosses firent secouer l’attelage, mais Melpomène ne broncha pas, elle continua avec son calme olympique. Des oiseaux décollaient à côté de nous, mais nous continuâmes tout droit. Je pris le trot après quelques instants. Elle était franche, n’avait pas peur. Regardant son sol, elle garda une allure rythmée et régulière.
Nous repassâmes au pas pour continuer la balade. Nous croisâmes quelques randonneurs à pied mais aussi à vélo, Melpomène les renifla et essaya de croquer leurs poches. Elle était contente d’avoir pleins de caresses, les remarques admiratives et compliments fusèrent ! Nous sommes reparties peu de temps après, puis avons repris le trot. Quand le terrain nous la enfin permis je tentais un brin de galopade. J’avais peur qu’elle nous embarque et tire, mais rien n’y fut. C’était vraiment une licorne de confiance ! Je la laissais reprendre un peu son souffle. Elle fut agitée sur quelques mètres car nous passâmes près des marais et il y avait tout un petit peuple de taons et de moustiques venus faire la fête sur son dos. Elle agita la queue dans tous les sens. Elle se mit à trotter plusieurs fois pour leur échapper … je le compris et nous repartîmes au trot pour les semer. Arrivés en plaine il s’arrêta. Je descendis et allais lui donner des lamelles de pomme pour la récompenser. J’eus droit à une grosse léchouille sur la main. En route, il faut rentrer présent. Les écuries se trouvaient encore à 1h d’ici. Nous sommes passées sur la route, ayant croisé plusieurs voitures mes mains se crispèrent, j’avais un peu d’appréhension sur le fait qu’elle fasse un écart brusque. Un tracteur nous frôla de peu mais Melpomène était branchée sur son travail et notre balade. Rien ne la déconcentra.
Nous sommes rentrées dans le dernier bois qui ramène aux écuries, nous retrotâmes encore une fois. Je félicitai Melpomène de la voix.
Arrivées à la maison et après lui avoir enlevé son matériel, je la mis en pâture pour qu’elle se détente. Melpomène brouta pendant deux bonnes heures puis je la rentrai au box.
A bientôt ...

date ; 21/07
météo ; neige
bilan ; cela faisait quelques jours que je n'étais plus allée voir la belle Melpomène, car n'ayant plus de ses réposes, j'eu peur qu'elle était en colère contre moi. J'entrai donc machinalement dans les écuries et bouscula une personne qui repartait du box de Melpomène. J'aurais souhaité être la seule personne à pouvoir la monter et la comprendre, mais il faut un jour se réveiller. Je me dirigeai vers le box de la baie et la salua gentillement, restant un moment perdu dans le vague. Je réfléchissai. « Dis, Melpomène... Tu les aime bien, les humains ? » Être l'humain préféré d'une créature mythique, ça devait être formidable, mais ce n'était pas à la portée de tout le monde, et sûrement pas de la mienne. Je m'accoudai à la porte du box, grattant la jument juste derrière les oreilles. Je ne sais pas si elle apprécia, mais ses jolies oreilles étaient pointées vers l'avant. Finalement, je décidai de faire une balade. C'était risqué car la licorne n'aimait pas cela, mais j'avais mon idée de lieu. Je la sella donc et une fois à l'extérieur, je me mis en selle, empruntant les plus beaux chemins jusqu'à arriver sur une plage. Je la laissai renifler le sable à sa guise, ici, l'air était moins frais, plus chaud et humide, avec une bonne odeur de sel. Je la fis trotter et galoper, puis direction les écuries. Une fois de retour, je la pansa longuement pour éliminer les cristaux marins et graissai la selle ainsi que le filet. Enfin, je revenai vers la baie. « Voilà ma belle, c'est tout pour aujourd'hui. J'espère que tu as aimé. »

Un bref petit coucou à Melpomène alors que je me promenais dans les écuries ce midi
je lui accordais quand même un peu de mon temps, car oui, elle le valait ...

Bonjour Melpomène dis aujourd'hui une séance tranquillou de dressage, ça ne te tenterait pas ? Melpomène eut comme compris ce que je voulais, elle secoua la tête de haut en bas, je rigolais ...
Je la menai en carrière pour une petite séance, histoire de se dégourdir les paluches ...
Elle fut sensationnelle du début à la fin ! Des départs très précis, des déplacements comme on en rêve pour ses chevaux, des allures très cadencées, un rythme régulier. La séance dura 40min. J'arrêtais avant que Melpomène ne sua. Elle avait assez travaillé pour aujourd'hui. Je la marchai cinq minutes rênes longues en pensant bien à la dessangler.
Au box, elle eut droit à son mash et je lui promis de revenir bientôt.

⌂ 29.07.10 ; une jument vraiment magique

Après deux semaines de vacances, la première chose que je fis en arrivant sur le domaine de Chupee Road fut bien sur d'aller visiter les écuries ! L'hiver n'était pas encore terminée et les chevaux divins étaient encore là. Je m'étais machinalement rendu devant le Box de la belle Melpomène. C'était la première jument divine dont je m'étais occupé et notre rencontre c'était plutôt bien déroulée. C'est avec un grand sourire que je salua la Belle. Comme à son habitude elle était rayonnante et son poil était propre à la perfection. Je pris son licol divin et lui enfila avant de la sortir du Box. tout les chevaux de l'écurie nous regardaient. il faut dire que Melpomène s'avait attirer l'attention; tête haute et la queue en panache elle était ravissante. A notre première rencontre, Je pu comprendre que Melpomène était en quelques sorte déesse de la musique hors j'avais eu l'écho qu'un orchestre de musique classique se tenait en pleine air non loin de là. Peut être que Melpomène voulait découvrir notre musique; celle des humains (si cela n'est pas déjà fait) Des panneaux indiquaient la direction du concert et plus la route avançait plus on pouvait distinguer une mélodie. Le chemin était facile d'accès, est au bout d'un moment je pris la décision de couper à travers champs pour aller regarder le concert depuis le haut de la colline. Je ne savais pas si la Jument appréciait la foule, je préférait être prudente. Une fois en haut de la colline un large sourire s'afficha sur mon visage; c'était l'endroit idéal.
Le Concert dura une bonne demi heure et tout le long le calme et la sérénité avait régné entre moi et la jument. C'est donc très détendu que je ramena la jument aux écuries ♥. Je lui flatta l'encolure et lui déposa un bisou sur le museau. « Je reviendrais Ma belle ! :) »

Gaïa me remerciant de passer souvent pour Melpomène, je continuai mes allées et venues pour rendre visite à Melpomène aussi souvent que je le pouvais ... Aujourd'hui j'avais prévu une petite balade tranquillou pour la licorne. Je l'ai sellée dans le calme puis nous somme parties. Une balade qui a duré quand même deux bonnes heures. Melpomène était resplandissante, elle brillait de mille feux grâce au lustrant que je lui avais mis. Remarquez, elle n'a certainement pas besoin de cela. En rentrant aux écuries, je lui offris un bon pansage, l'emmenai brouter quelques instants puis la rentrait pour cause d'orage qui se préparait. Melpomène leva les yeux plusieurs fois au ciel pour savoir d'où venait cet étrange bruit de tonnerre ...

A bientôt Melpomène

Gaïa, je t'ai envoyée un MP

Aujourd'hui un petit coucou à Melpomène

J'avais entendu parler de l'écurie du centre, ou résidaient certains chevaux de notre grande Gaïa. J'étais assez curieuse, je décidais donc d'aller voir. Les chevaux étaient tous plus magnifique les uns que les autres néanmoins l'un d'eux attira mon regard immédiatement. Son nom, je n'avais même pas besoin de le chercher puisqu'il flottait dans ma tête comme une mélodie. Je compris aussitôt que Melpomène se rapprochait probablement plus de l'humain que du cheval. Je souris et sans m'imposer dans son espace privée, ce que je faisais avec chaque être vivant, je fis connaissance. Je lui parlais à haute voix, j'en avais l'habitude avec mes chevaux mais cette fois mes paroles étaient plus fluides et spontanés, je tenais une conversation, espérant presque entendre Melpomène me répondre. Elle semblait m'encourager avec ses yeux intelligents je pris donc sur moi pour la sortir. J'étais un peu maladroite, je ne savais pas trop comment réagir, je la conduisais comme un animal mais après tout ne valait-elle pas mieux? Enfin je ne voulais pas dire que mes chevaux ne valaient rien mais ils avaient parfois besoin d'être guidé, j'étais la cavalière et il m'arrivait souvent de voir Dramatik Soul attendre un de mes ordres. Mais alors que je cherchais desépérement à me justifer je sentis Melpomène se faire pressente. Je me sentis envie par un bien-être profond, je souris donc et opta pour la simplicité. Je savais que si je montais Dramatik ou Upstair j'avais besoin d'une selle pour que je tiens en place et une bride pour que je puisse leur montrer ce que je souhaite. Mais pas avec Melpomène. Une selle et une bride serait une injure pour elle, je le sentais. Mais je n'osais pas encore lui demander la permission d'aller sur son dos. Je pris donc doucement le chemin de promenade et elle m'emboitait le pas. Je parlais beaucoup, je me taisais lorsqu'il le fallait et profitait de cette balade. Je me demandais ce que Melpomène aimait faire comme discipline, ce qu'elle mangeait, ce qu'elle pensait de moi mais malheureusement, je préfère faire mon égocentrique et parler de mes chevaux, de peur de froisser la licorne. Finalement, de retour aux écuries, je pris soin de sa robe et de ses sabots pour la remercier de cette balade bienfaisante. Je me sentais détendue au possible. Je lui dis au revoir et allait m'en aller lorsque tout d'un coup je me retournais brusquement vers Melpomène.

"Melpomène je me demandais quelle discipline tu voudrais faire avec moi ces prochains jours?"